Genou blessé au ski

Genou blessé au ski

Voici un excellent exemple de la façon dont l’EFT peut être utilisé avec succès après une blessure. Cet article devrait être d’une grande valeur auprès des athlètes car il parle de guérison rapide.

Amitiés, Gary Craig


Par Loren Fogelman, M.Ed, EFT-ADV

Cela fait maintenant un an que j’utilise l’EFT, sur moi-même ainsi qu’à mon cabinet. J’ai vu de très bons résultats tout au long de l’année. J’ai bien souvent aidé des personnes qui avaient une douleur physique. Le week-end dernier je suis allée skier avec mon mari. C’était notre premier jour sur les pistes cet hiver et j’avais hâte d’essayer mes nouveaux skis pour la première fois. J’ai un niveau moyen et j’ai l’habitude de rester sur les pistes damées. Bien que je connaisse mes capacités, j’essaie parfois de skier sur des pistes au niveau avancé pour évaluer mes progrès.

C’est ce que je fis ce week-end. Après plusieurs descentes sur les pistes, je voulu essayer une des pistes de niveau avancé, la piste du diamant noir. Dès que je commençai à descendre la piste, je sus que je n’avais pas le niveau. J’essayais de skier aussi prudemment que possible, mais à chaque virage je perdais le contrôle ; j’allais trop vite, je perdis l’équilibre et tombai. J’avais perdu un ski, un de mes bâtons de ski était enfoui profondément dans la neige et je ressentais une douleur dans mon genou gauche. Heureusement il n’était pas cassé, mais il me faisait atrocement mal et il me restait encore la moitié de la piste à parcourir avant d’arriver en bas. Je m’étendis dans la neige et commençai à tapoter.

Même si mon genou gauche me fait mal…
Même si j’ai essayé de skier sur une piste de niveau avancé…
Même si c’était idiot de ma part de skier là…
Même si mon genou gauche me fait mal et que je dois encore descendre la piste…

Je tapotais pendant cinq minutes. L’intensité de la douleur diminua graduellement d’un 10 sur 10, à un 3, puis à un 1. Enfin, je commençai à sortir mon ski et mon bâton de la neige. Je remis mon ski et skiai le reste de la descente. Je pensai d’abord que j’avais fini de skier pour la journée, mais au fur et à mesure de la descente, je décidai que je voulais encore skier sur une piste damée. Mon mari nous ramena à la maison en voiture et je tapotais durant tout le trajet ainsi qu’à d’autres moments au cours de la soirée. Je tapotais alors à propos d’un événement passé.

Même si je suis tombée de l’échelle horizontale à l’école primaire et que je me suis fait très mal au genou…
Même si je n’ai pas réussi à garder mon équilibre sur l’échelle horizontale et que je suis tombée…
Même si je faisais le cochon pendu alors que je ne devais pas…

Après d’autres chutes il m’avait chaque fois fallu plusieurs semaines pour me rétablir complètement. Le lendemain matin, le niveau de souffrance était de 2 sur 10. Une fois encore je commençai à tapoter. Cette fois je voulais tapoter sur ce qui m’avait poussé à aller sur cette piste de niveau avancé.

Même si mon genou gauche me fait mal…
Même si je voulais me surpasser …
Même si je me sentais capable de descendre cette piste de niveau avancé …
Même si j’essaie constamment d’aller au delà de mon niveau d’aisance pour améliorer mes performances …

Je me préparai pour aller au travail. Je commençai à tapoter avec mes patients à propos de leurs problèmes. J’arrêtai de penser à moi et me concentrai sur le fait d’être là pour les autres. Je fis une pause déjeuner. La première chose que je remarquai fut que mon genou ne me faisait plus mal. Le niveau de souffrance était de 0 sur 10. Je fus si contente que j’appelai mon mari pour lui raconter. Je continuai à me sentir bien, en ne ressentant aucune douleur. Le jour suivant je retournai skier avec mon mari et mon fils et je restai cette fois sur les pistes de niveau moyen.

Loren Fogelman