Piqûres d’orties

L’été est une saison agréable mais apporte aussi son lot de petits désagréments tells les piqûres d’orties et d’insectes ainsi que les bosses et les contusions.

 

Je viens de rentrer d’une promenade où je ramassais des mûres et j’ai fait une découverte. Lorsque j’ai tendu la main vers une belle grappe juteuse, j’ai soudain remarqué que ma main et mon bras avaient frôlé une énorme tige d’orties.

J’ai alors tapoté tout de suite, mais je m’attendais quand même à obtenir une réaction douloureuse, mais absolument aucune!

 

Depuis des années je tapote chaque fois que je touche des orties par accident, car elles me causent habituellement de très fortes réactions : j’avais de grosses taches enflées et une sensation de brûlure qui durait parfois presque une journée.

A chaque fois qu’il m’arrivait de toucher des orties, j’ai remarqué que je souffrais de moins en moins de leur piqûre mais aujourd’hui, je n’ai rien senti du tout et je n’ai eu aucune réaction, malgré le fait j’en ai touché à plusieurs reprises!

 

Encore une fois, je peux vous dire, en EFT, la persistance est payante!

 

Vous pouvez tapoter aussi pour toutes sortes de piqûres afin d’accélérer leur guérison et atténuer la douleur.

 

Voici quelques exemples de tapotement :
–       tapoter sans rien dire lorsque vous vous êtes fait piqué (si vous tapotez le plus tôt possible vous aurez de meilleurs résultats)
–       tapoter sur « j’aurais dû faire attention »
–       tapoter sur « je n’aime pas les moustiques, orties, guêpes » etc.
–       tapoter sur la peur de la douleur, de la réaction
–       tapoter sur tous les aspects de la réaction « j’ai mal, ça enfle, ça gratte, ça brûle » etc.

 

J’ai également constaté que ça marche pour les coups et les blessures en tous genres. Là encore, tapotez le plus tôt possible.

 

Un jour, je suis tombée de vélo et j’avais une bosse énorme de la taille d’un œuf, avec un bleu qui commençait à se former. J’ai tapoté tout de suite, ronde après ronde, et lorsque je suis arrivée chez moi, la bosse avait disparue et le bleu commençait à partir. Le lendemain, il n’y avait presque plus aucune trace.

 

Christine Blanchet

Quelques trucs simples pour faire de l’EFT une pratique quotidienne

Malgré qu’ils aient  ressenti les bienfaits de l’EFT beaucoup de personnes regrettent d’avoir perdu un peu la main faute d’avoir le temps de s’asseoir et de faire de petites auto-séances régulières. Et c’est bien dommage car l’EFT est très utile pour les petits tracas et ennuis de tous les jours.

De plus, tapoter régulièrement peut avoir un effet de généralisation.

Mais il y a plein de moyens de continuer à tapoter entre ces moments privilégiés!

Voici quelques moyens simples qui vous permettront de bénéficier quotidiennement des bienfaits de l’EFT:

1) Il n’est pas nécessaire d’avoir programmé un moment pour faire une séance. On peut aussi tapoter:
–      le matin au réveil
–      sous la douche
–      au feu rouge
–      au coucher
–      aux toilettes
–      lorsqu’on est dans une file d’attente
–      lorsqu’on attend au téléphone
–      lorsqu’on regarde la télé (surtout si ce que vous regardez vous suscite des émotions désagréables)

2) Si vous êtes en public ou au travail, vous pouvez simplement tapoter sur les points des doigts ou masser discrètement les points sur le visage et le torse (voir le schéma).

Steve Wells et David Lake préconisent de tapoter avec les pouces sur les points des doigts autant que possible pendant la journée (avec le pouce droit, tapoter sur les doigts de la main droite en descendant et en remontant d’une manière continue. On peut faire de même pour la gauche aussi si on le désire). Ils ont appelé ça SET (Simple Energy Techniques) et Steve Wells en parle dans cette vidéo. C’est en anglais mais si vous avancez jusqu’à 6:30 vous pouvez le voir en faire la démonstration.

Un autre moyen est de saisir chaque doigt tour à tour avec le pouce et l’index de la main opposée, en le serrant doucement sur les deux côtés de l’ongle. Comme ça vous stimulerez les points qui se situent sur le coin de l’ongle (très pratique lorsqu’on est dans la chaise du dentiste!).

3) Vous pouvez tapoter à tout moment sans rien dire et sans faire la partie préparation (même si… etc.).

Si vous faites ceci le matin au réveil, tapotez sur tous les points en ayant juste à l’esprit que vous êtes en train d’équilibrer votre énergie et que vous vous préparez à passer une bonne journée.

 

Mais avant de commencer, je vous propose un petit exercice EFT afin de mettre toutes les chances de votre côté. N’hésitez pas à adapter les phrases selon votre cas personnel:
Même si je suis trop occupé pour faire de l’EFT tous les jours, je m’accepte quand   même.
Même si je ne trouve pas le temps de tapoter chaque jour, je m’accepte comme je suis.
Même si cela me semble trop contraignant, peut-être que ça peut être facile.

SC: Je suis trop occupé pour ça
DS: Je n’ai pas assez de temps
CO: Il faut que je m’occupe de … (ma famille/mon travail/ma carrière etc.) et il ne reste plus de temps pour moi.
SO: Ils sont plus importants que moi
SN: Je n’arrive pas à trouver du temps pour moi
CM: Je suis déjà assez occupé comme ça!
CL: Je n’ai pas envie d’obligations supplémentaires
SB: Je ne sais pas comment je pourrais trouver le temps
SS: Je n’y arriverais jamais

SC: Et si c’était possible?
DS: Et si ça pouvait être facile?
CO: J’ai encore des doutes
SO: Mais je veux me sentir mieux
SN: Et je veux trouver les moyens d’y arriver
CM: Mais je ne sais pas comment faire
CL: Et si je pouvais trouver des moyens simples?
SB: Je vaux bien quelques minutes
SS: Ma santé et mon bien-être sont si précieux et j’ai envie de m’occuper de moi

 

Christine Blanchet

Comment se libérer de la procrastination avec l’EFT

Ndlt : la procrastination consiste à tout remettre au lendemain, à laisser traîner, temporiser, etc.  Le substantif anglais « procrastination » se traduit sans mal  en français. En revanche, contrairement à l’anglais, le français ne reconnaît pas le verbe. A défaut de « je procrastine, tu procrastines » etc, j’ai choisi l’expression « remettre au lendemain ».

Bonjour à tous
Carol Look dévoile les mystères de la procrastination et nous montre comment utiliser l’EFT pour la combattre. Elle dit « Je pense, et j’ai vu dans ma pratique clinique et mes ateliers, que personne ne remet les choses à demain à moins d’avoir une bonne raison de le faire ! En d’autres termes, il y a un bénéfice évident à tout remettre à demain, même s’il n’est pas encore identifié ».

Bien à vous,
Gary Craig


Article de Carol Look

La procrastination est un comportement commun que nous utilisons pour faire de l’auto-sabotage. Le projet n’est jamais terminé, le curriculum vitae est encore en train d’être remanié, et notre site internet reste à demi terminé – nous n’avançons jamais. C’est incroyablement frustrant et souvent mystérieux car le comportement de procrastination semble aller à l’encontre de ce que nous voulons de manière consciente, et de ce que nous disons vouloir aux autres (le meilleur boulot, le site à jour, plus de clients, une nouvelle relation, etc).

Je pense souvent qu’on approche la procrastination de travers. Parfois, les coaches et les conseillers encouragent les adeptes de la procrastination à en parler. Ils leurs donnent des trucs pour mieux gérer leur temps, ou conseillent aux gens d’écrire une liste des pour et des contre. Malheureusement, les problèmes sous-jacents, les conflits et les émotions sont complètement ignorés.

Et si vous considériez la procrastination comme une solution temporaire, plutôt que comme un problème ?

Je pense, et j’ai vu dans ma pratique clinique et mes ateliers, que personne ne remet les choses à demain à moins d’avoir une bonne raison de le faire ! En d’autres termes, il y a un bénéfice évident à tout remettre à demain, même s’il n’est pas encore identifié.

En fait, j’ai observé trois raisons premières qui poussent mes clients à la procrastination :

1) ils sont en colère ou très amers vis-à-vis de figures d’autorité.
2) la procrastination offre l’immense bénéfice de garder quelqu’un en sécurité et à l’abri du radar des critiques, et
3) la procrastination est une manière de se rebeller qui est socialement correcte ou « légitime ».

Je vais décrire plusieurs rondes EFT pour chacun de ces scénarios.

1) Colère / Amertume vis-à-vis de figures d’autorité.

Pensez à une figure d’autorité envers laquelle vous ressentez de la colère. Ce pourrait être un parent, un professeur, un thérapeute, un coach, une figure spirituelle ou quiconque a été en position hiérarchique vis-à-vis de vous. Sur une échelle d’intensité allant de 0 à 10, chiffrez votre colère envers cette personne quand vous pensez à quelque chose de négatif ou critique qu’elle vous aurait dit, ou à quelque chose qu’elle aurait fait et que vous auriez ressenti comme une injustice ? (Bien entendu, choisissez quelqu’un qui réveille une émotion en vous).

Quand les autres nous demandent ou que nous ressentons le besoin de terminer quelque chose parce que ce sont les buts que nous nous sommes fixés, nous utilisons souvent nos émotions liées à un de ces évènements du passé comme une excuse pour remettre au lendemain.

Point Karaté : Même si je suis en colère contre lui car il a fait quelque chose d’injuste, je m’aime profondément et je m’accepte infiniment de toute façon… Même si je suis amer et en colère contre lui pour avoir fait un truc injuste quand c’était lui le patron, j’accepte qui je suis et ce que je ressens à ce sujet… Même si je n’avais aucune idée que j’étais aussi en colère contre cette personne, j’accepte qui je suis et ce que je ressens au sujet de tout cela.

SOURCILS : Je suis en colère contre lui car il a fait un truc injuste.
COTE DES YEUX : Je suis en colère contre le fait d’être contrôlé.
SOUS LES YEUX : J’ai plein d’amertume contre ce chef (coach, prof, conseiller)
NEZ : Je ne soupçonnais pas combien j’étais en colère !
MENTON : C’était tellement injuste !
CLAVICULE : J’ai de l’amertume envers les figures d’autorité.
SOUS LES BRAS : Je suis toujours en colère contre eux et tout remettre à demain me fait du bien.
TETE : Je suis toujours en colère contre cette figure d’autorité.

SOURCILS : Je suis toujours en colère, mais je vois les choses avec clarté maintenant.
COTE DES YEUX : Je suis d’accord pour refroidir un peu cette colère.
SOUS LES YEUX : C’était quand même injuste.
NEZ : Je me demande pourquoi je m’en suis pris à moi-même.
MENTON : Je me suis auto-saboté pour me venger de lui.
CLAVICULE : Je me rends compte de mon ressenti à l’époque et de celui de maintenant.
SOUS LE BRAS : Je suis prêt à avancer et dépasser cette lutte.
TETE : Je n’ai plus besoin de m’accrocher à ce conflit.

Sur une échelle d’intensité de 0 à 10, mesurez la charge émotionnelle que vous ressentez en pensant à cet épisode du passé pour voir si elle a baissé depuis que vous avez commencé les rondes de tapotement. Puis continuez à tapoter la colère et l’amertume liées à cet épisode ancien ou liées à une figure d’autorité appartenant au passé, jusqu’à ce que l’évènement d’origine ne contienne plus aucune émotion.

2) Etre à l’abri de la critique.

Si vous vous demandez : « quel est l’inconvénient à finir ce projet, terminer ce CV, envoyer cette lettre… » vous trouverez sans aucun doute une « bonne raison » à votre procrastination. Souvenez-vous, nous considérons la procrastination comme une solution à un problème, plutôt que comme un problème en elle-même.

Est-ce que la procrastination vous permet de rester à l’abri d’un sentiment d’exposition ?
Vous protège-t-elle d’une critique ou d’un jugement ?
Est-ce que ça vous permet de rester insignifiant ?
Est-ce que ça vous permet de ne pas vous détacher du lot et de vous faire remarquer ?
Mesurez quelle serait votre peur si vous terminiez votre projet et si vous l’envoyiez, ou le donniez à un collègue pour qu’il l’évalue. Sur une échelle de 0 à 10, à combien se situe votre peur/vulnérabilité/nervosité ?

Regardez ce qui s’est passé la dernière fois que vous avez terminé un « projet » et que vous avez fait le nécessaire pour que quelqu’un l’évalue. Je suis certaine qu’il reste encore un peu de blessure, d’humiliation ou de sentiment de rejet lié à un évènement passé. Sur l’échelle d’intensité de 0 à 10, mesurez cela (ainsi que vos sentiments liés à ce qu' »ils » ont dit à votre sujet ou au sujet de votre projet), et ensuite tapotez avec les phrases suivantes :

Point karaté : Même si la vérité c’est que j’ai peur d’être jugé quand j’aurais terminé ce projet, j’accepte qui je suis et ce que je ressens… Même si je suis convaincu qu’ils vont me critiquer exactement comme la dernière fois, je m’aime et je m’accepte profondément de toute façon… Même si j’ai peur d’être vu et que je me mets à découvert, je n’oublierai jamais ce qui s’est passé la dernière fois, j’accepte qui je suis et ce que je ressens.

SOURCILS : J’ai peur de terminer parce que je sais qu’ils vont me critiquer.
COTE DES YEUX : Je ne veux pas terminer ce projet, parce que je ne me sentirai pas en sécurité.
SOUS LES YEUX : Je me sens plus en sécurité quand je remets à demain.
NEZ : Je ne veux pas être exposé à leur critique comme la dernière fois.
MENTON : Je me souviens comment je me sentais, je ne veux plus me sentir comme ça à nouveau.
CLAVICULE : Je me sens mieux si je reste en sécurité et invisible.
SOUS LES BRAS : Je ne veux pas être visible.
TETE : J’ai peur d’être critiqué, alors je continue à tout remettre à demain.

SOURCILS : Je remets tout à demain pour de bonnes raisons.
COTE DES YEUX : Je ne veux pas être exposé.
SOUS LES YEUX : Normal que je ne veuille pas terminer ce projet.
NEZ : Et que se passera-t-il s’ils ne l’aiment pas ?
MENTON : Et que se passera-t-il s’ils ne m’aiment pas ?
CLAVICULE : Et que se passera-t-il s’ils découvrent que je suis nul ?
SOUS LES BRAS : Je ne suis pas prêt à être jugé.
TETE : Je me sens mieux si je reste coincé.

Mesurez à nouveau votre niveau d’intensité pour voir s’il a baissé, et tapotez sur d’autres évènements spécifiques liés à ces émotions. Continuez à tapoter et libérez  l’évènement du passé (ce qui s’est passé « la dernière fois »), ainsi que la peur que vous ressentez quand vous vous imaginez terminant le projet maintenant.

3) Laisser parler votre REBELLE intérieur.

Et ma technique favorite pour libérer la procrastination est de s’adresser au rebelle intérieur qui est activé par ce comportement qui consiste à NE PAS faire quelque chose. Si le fait de se rebeller vous donne l’impression d’être puissant, vous devez considérer des évènements spécifiques et des situations où vous vous êtes senti impuissant. Cela va faire tomber ou neutraliser la « bonne raison » qui est à l’origine de votre procrastination.

Pensez à une fois où vous avez été mené par le bout du nez ou qu’on vous a dit ce que vous aviez à faire et que vous vous êtes senti impuissant. Sur une échelle d’intensité allant de 0 à 10, chiffrez la charge de ce souvenir.

POINT KARATE  : Même si j’en ai plus qu’assez qu’on me dise quoi faire, je m’aime et je m’accepte infiniment de toutes façons… Même si je refuse de suivre votre emploi du temps, j’accepte qui je suis et ce que je ressens… Même si j’ai besoin de me rebeller pour me sentir à nouveau puissant, je m’aime et je m’accepte profondément et j’accepte qui je suis et ce que je ressens.

SOURCILS : Arrêtez de me dire quoi faire.
COTE DES YEUX : Je ne veux pas faire comme vous dites.
SOUS LES YEUX : Je suis plein d’amertume, alors laissez-moi tranquille
NEZ : Je refuse de faire comme vous dites.
MENTON : Je refuse de respecter votre date limite.
CLAVICULE : Je ne le ferai pas en temps et en heure.
SOUS LES BRAS : Laissez- moi tranquille.
TETE : Je refuse de faire ce que je dois faire.

EYEBROW : Je ne veux toujours pas faire ce qu’on attend de moi.
COTE DES YEUX : J’ai envie de me rebeller contre tout le monde.
SOUS LES YEUX : Ne m’obligez pas à le faire en respectant les règles.
NEZ : J’en ai marre de respecter les règles.
MENTON : Je veux me rebeller et me sentir puissant.
CLAVICULE : Je choisis de me rebeller librement.
SOUS LES BRAS : Je pourrais peut-être trouver d’autres moyens de me rebeller sans me blesser.
TETE : Je suis prêt à envisager de trouver de nouveaux moyens originaux de me rebeller sans tout remettre au lendemain dans ma vie.

Mesurez pour voir si votre niveau d’intensité est tombé, et continuez à tapoter sur les évènements spécifiques ou sur les souvenirs.

Continuez avec d’autres phrases qui vous encouragent à trouver de nouvelles manières de vous rebeller, de manière à ne pas menacer ce besoin à l’intérieur de vous. Souvenez-vous, si vous vous rebellez, vous satisfaites un besoin énergétique et émotionnel, même si vous pensez que c’est de la folie ou que c’est contre-productif.

SOURCILS : Je peux remettre à demain et me rebeller n’importe quand si je veux !
COTE DE L’OEIL : Je choisis d’être productif dès maintenant.
SOUS LES YEUX : Je peux retrouver mon comportement de rebelle n’importe quand si je le souhaite.
NEZ : J’ai le contrôle total sur mon comportement.
MENTON : Je me sens prêt à avancer sur ce projet.
CLAVICULE : Si je change d’avis, c’est ma décision.
SOUS LES BRAS : Je suis prêt à avancer et je me sens bien.
TETE : Je me sens soulagé d’avoir retrouvé mon pouvoir.

SOURCILS : De temps en temps, j’ai encore envie de remettre à demain.
COTE DES YEUX : Je récupère mon pouvoir.
SOUS LES YEUX : Je peux me rebeller dès que je veux.
NEZ : Je choisis plutôt de faire des progrès.
MENTON : Je me rebellerai de manière plus productive.
CLAVICULE : J’apprécie qui je suis et comment je suis arrivé jusqu’ ici.
SOUS LES BRAS : J’aime beaucoup ce que je fais et je veux avancer.
TETE : J’apprécie qui je suis et toutes les émotions que j’ai résolues.

Je recommande fortement de tapoter ces rondes très souvent, et de regarder votre productivité monter en flèche ! Identifiez d’autres évènements spécifiques qui ont activé votre sentiment d’impuissance et votre désir de vous rebeller, et libérez-les un par un.

Carol Look, EFT Master

Source: www.emofree.com

Traduit par Agnès Oriach www.eft-mag.com

Cas pratique type qui peut servir pour les débutants en EFT

« La semaine dernière mon collègue m’a critiqué devant tout le monde lors d’une réunion. »

En évoquant ce souvenir,

–    quelles émotions ressentez-vous?
–    quelle est  votre intensité émotionnelle sur une échelle de 0 à 10?
–    quelles sensations physiques ressentez-vous?

(note: Il est très important que ces intensités, sensations et émotions soient ceux que vous ressentez maintenant et non lors des faits).

Réponses possibles:

« J’étais en colère car c’était injuste. Je me suis sentie frustré car je n’ai pas su répondre. J’avais honte et je me suis senti ridicule.
Je dirais que je suis à une intensité de 9 sur 10
Ca me fait une boule dans le ventre et j’ai un nœud dans la gorge. »

Appliquez alors des rondes sur:

Point de karaté:

« Même si j’ai cette colère, je m’accepte »
« Même si j’ai cette colère je m’accepte tel que je suis »
« Même si j’ai cette colère je m’accepte totalement. »

Puis vous tapotez sur tous les autres points (sommet du crâne, début du sourcil, côté de l’œil etc. voir le schéma):

« Cette colère »

Puis vous pouvez répéter la séquence avec: « cette honte »

Et ensuite: « ce sentiment de frustration »

Repassez la scène à nouveau et vérifiez votre intensité de 0 à 10. Voyez si vous ressentez toujours les mêmes sensations physiques.
Vous pouvez ensuite soit continuer sur les sensations physiques (cette boule dans le ventre, ce nœud dans la gorge) ou bien continuer sur les émotions.

Ex: « Même s’il me reste encore de la colère » puis, tapoter sur les autres points sur  « ce reste de colère »
Tapotez également sur toute nouvelle émotion qui pourrait remonter ex: « Même si je m’en veux car je n’ai pas su réagir » ou: « Même si j’aurais dû réagir » etc.

Continuez ainsi à tapoter jusqu’à ce que l’intensité descende à 0.

Le Partage des Bénéfices

Bonjour,

Hier soir  a eu lieu un de nos Groupes Partage EFT bimensuels et comme à l’accoutumée, nous avons travaillé en « Partage des Bénéfices« .

En résumé : une personne du groupe choisit de faire une séance EFT avec moi et tout le groupe l’accompagne en faisant les rondes EFT comme si on était à sa place et en répétant les mêmes phrases qu’elle. Mais auparavant, chacun choisit une émotion ou une douleur physique qui lui est propre et l’évalue sur une échelle de 0 à 10. Il le met ensuite de côté et se concentre uniquement sur la personne qui fait la séance.

Après quelques rondes il repense à son problème et réévalue l’intensité émotionnelle. Dans la plupart des cas, l’intensité a diminué. Il le remet alors de côté de nouveau et on reprend la séance et ainsi de suite.

Hier soir le problème de C se centrait autour de la culpabilité qu’elle ressentait en tant que mère. Elle regrettait des choses qu’elle avait pu dire ou faire en présence de son enfant ainsi que lorsqu’elle était enceinte. Elle craignait que cela ait pu l’influencer et être la cause de ses moments de colère ou de tristesse.

Etant donné que je guidais la séance je me suis oubliée et je n’ai pas pensé à prendre un évènement pour le travailler en partage des bénéfices.

Mais je me suis rendue compte que son histoire avait résonné en moi sans que je m’en aperçoive, car moi aussi je suis mère et il m’arrive aussi de me poser la question si je fais bien mon job de maman (il n’y pas d’école de parents, ni de diplôme et pas de manuel et donc pas moyen de contrôler si on fait bien !).

Il m’est arrivé de regretter de mon comportement, lorsque je constate que cela ait pu lui faire de la peine ou lorsque je vois que mon enfant a hérité d’un de mes comportements que je juge comme étant négatif.

En tout cas, j’ai dû certainement en bénéficier car après que tout le monde soit parti je me suis sentie allégée avec une envie de chanter et de danser et ce matin en me levant j’ai trouvé un beau post-it où il y avait marqué : « Bisous Maman, Je t’aime! »

Hier soir tout le monde avait pu faire baisser leur intensité émotionnelle d’une manière considérable et plusieurs d’entre eux sont même arrivés à zéro – c’est-à-dire qu’il n’y avait plus de charge émotionnelle lorsqu’ils repensaient à l’évènement qui en était la cause.

Merci infiniment à C d’avoir fait résonner en nous ces émotions et de nous avoir donné cette belle opportunité non seulement de ressentir de la compassion mais aussi de régler indirectement nos problèmes personnels.

Merci aussi à Gary Craig d’avoir eu cette merveilleuse idée qu’est le Partage des Bénéfices!

Amitiés,

Christine Blanchet

Voir la rubrique « Témoignages » pour d’autres témoignages concernant les Groupes de Partage.

Pourquoi consulter un Praticien EFT? (2)

Par Sonja Eber-Suss

Quand j’ai entendu parler pour la première fois de l’EFT …j’étais plus que sceptique…on pourrait même dire carrément « hilare ».
Mon thérapeute de l’époque, on va l’appeler P, m’a dit : on va essayer un truc, c’est super, c’est tout simple, et ça marche vraiment bien !
Et je me suis retrouvée à tapoter et à répéter des phrases…et à bien rigoler intérieurement. J’ai joué le jeu…plus par « politesse » que par conviction, et aussi parce que j’aimais bien P.

Quand je suis rentrée chez moi ce soir-là, rien n’avait vraiment changé …à priori… si ce n’est que je me sentais bien, détendue, beaucoup moins stressée, et plutôt fatiguée.
La problématique sur laquelle j’avais travaillé avec P concernait ma relation avec V : V me mettait régulièrement dans un état de stress et de colère assez impressionnant.
Sur le coup, après la séance, ma colère était effectivement tombée …mais je pensais que ça ne durerait pas. J’étais curieuse de voir la suite, et j’avais hâte de revoir V ce jour-là…alors que d’habitude je l’appréhendais plutôt. Quand j’ai eu des nouvelles de V ce soir-là…pour la première fois depuis des mois…j’ai pu rester zen…et je ne me suis pas mise en colère malgré les circonstances. Et pourtant il avait une fois de plus accumulé des faits qui d’habitude me mettaient hors de moi.
Quelque chose avait insidieusement changé en moi…et donc avait modifié ma relation avec V…et donc aussi  l’attitude de V envers moi.
La relation s’était comme assainie. La situation n’avait pas changée…mais c’est mon regard à moi qui était différent…et le résultat était stupéfiant.

Par la suite j’ai souvent tapoté, à chaque fois que j’en ressentais le besoin, car d’autres aspects surgissaient au fur et à mesure, et pour d’autres problèmes également. Mais au bout d’un certain temps, j’ai eu l’impression de tourner en rond…de ne plus y arriver…Je sentais bien qu’il fallait continuer, aller plus loin, mais j’étais bloquée. Toute seule je n’y arrivais pas… Et je trouvais que c’était un comble car entre temps je m’étais moi-même formée à l’EFT, et je donnais des consultations.

Ce n’est qu’en travaillant avec un autre praticien que la situation s’est débloquée : en fait, de moi-même, je refusais d’aller là ou il fallait…parce que c’était trop inconfortable, trop difficile. Il m’a fallu quelqu’un d’extérieur, de dissocié à moi,  de parfaitement neutre, pour m’aider, me guider, me permettre d’aller au fond des choses, jusqu’à la racine du problème.
Au quotidien je peux me débrouiller toute seule…Mais quand la problématique est plus lourde, plus profonde, quand il s’agit de régler un problème de fond et non seulement un symptôme, ou un aspect unique, alors là il me faut l’aide d’un praticien. Et ce praticien, j’aime bien l’appeler mon « passeur ».

Sonja Eber-Suss

Pourquoi consulter un Praticien EFT?

par Emma Roberts, EFT Master, Londres

Au centre EFT de Londres, lors de nos stages, on nous demande souvent pourquoi est-ce qu’on devrait aller consulter un praticien EFT si l’EFT est un outil de développement personnel aussi efficace? Pourquoi dépenser de l’argent ? Cela m’a incitée à m’interroger sur mon rôle de thérapeute, en quoi il consiste et comment je le perçois.

Tout d’abord, je le vois comme étant un rôle de facilitateur pour le travail de guérison, pour mettre à disposition un espace où mes clients se sentent en sécurité.

Il est vrai que l’EFT est un outil stupéfiant et efficace de développement personnel et il est possible d’obtenir des changements extraordinaires même avec la connaissance la plus basique et pas ou peu de compréhension de la « science » ou de la pensée qui se trouvent derrière.

Cependant, il arrive que l’EFT semble ne pas fonctionner, vous n’allez nulle part. C’est là que le praticien entre en piste, quand vous êtes coincé.

C’est dans la nature humaine de ne pas « y aller » si « on » a jugé que c’était trop inconfortable, soit consciemment, soit inconsciemment. Certains d’entre nous sont des maîtres de la distraction – toutes ces fois où les travaux ménagers ou cette pile pour le repassage deviennent soudain de la plus grande importance et doivent être faits. Tout ce qui nous permet d’éviter les problèmes que nous connaissons à un certain niveau et que nous avons besoin de travailler, d’observer.
Je le sais – j’étais une experte à cela ! J’avais la maison immaculée, les enfants “repassés”, etc. mais il n’y avait pas moyen pour que j’aille gratter au-delà de la surface… Nous connaissons tous des gens comme ça !

En tant qu’êtres humains, nous avons l’habitude de supprimer nos pensées et émotions négatives. En Angleterre, nous parlons du « flegme britannique” – notre talent à ignorer les émotions négatives et à faire face tout au long de notre vie en nous illusionnant nous-mêmes ainsi que les autres en prétendant que tout va bien.
La réponse la plus courante à « Comment allez-vous ? », c’est « bien ». Combien de fois est-ce la vérité ? L’EFT est un outil qui requiert que vous soyez dans votre vérité.

Mais pourquoi devrions-nous reconnaître les choses négatives, comme nous le faisons dans la phrase de préparation en EFT ? Pourquoi ne pas l’éviter ? La réponse, c’est que l’éviter ne marche pas sur le long terme, c’est une mesure temporaire, comme on mettrait un pansement, mais à un certain moment l’inconscient va attirer votre attention dessus d’une autre façon, que ce soit par des douleurs physiques, dépression, anxiété ou d’autres états émotionnels. Avec l’EFT, nous avons des moyens pour résoudre ou changer prudemment l’ensemble de ces symptômes – en utilisant la métaphore de la table de Gary, retirant systématiquement et quasiment sans douleur les pieds qui soutiennent la table. Et nous pouvons fréquemment le faire pour nous-mêmes – mais s’y mettre peut sembler une tâche écrasante.

Je vois le rôle du thérapeute comme étant celui qui propose un espace sûr pour le client, pour explorer des zones auxquelles son inconscient ne lui permettrait pas d’accéder tout seul.

Dans ma pratique, je vois beaucoup de clients avec des histoires d’abus sexuels graves. Souvent, ils ont enfouis ces souvenirs durant des années. Ils savent que c’est arrivé mais c’est hors de leur champ de conscience courant. Puis quelque chose arrive qui réveille un souvenir et le ramène en Technicolor dans leur vie courante, parfois par le biais de flashbacks, de comportements addictifs ou des symptômes comme l’anxiété ou la dépression. Ils sont obligés de le reconnaître. Ce « quelque chose » s’avère souvent banal, hors de notre attention consciente, peut-être une expression du visage, l’intonation de la voix, un sentiment.

Et cela peut s’avérer dévastateur – de leur conseiller de tapoter là-dessus seuls, et à mon avis, pour le moins déconseillé et peut-être même dans certains cas, dangereux. Ils ont besoin d’être soutenus lorsqu’ils se libèrent des différents aspects qui peuvent être présents. Il se peut aussi que cela prenne du temps et il y a peu de chances que cela soit un « miracle-minute ».

On me questionne souvent à propos de ces « miracles-minute » et je réponds qu’il s’agit souvent des clients qui n’osent pas franchir la porte du thérapeute, ceux qui donnent une chance à l’EFT par eux-mêmes et obtiennent des résultats – tant mieux – c’est la nature de l’EFT. Les cas les plus complexes que vont dénicher les maîtres-praticiens EFT ont peu de chances d’être aussi simples, même si cela arrive.

Le rôle du praticien est d’être là quand les tapotements à la maison se heurtent à une difficulté, d’être le détective, d’utiliser de ses talents à formuler de manière créative pour aider le client à révéler les problèmes et croyances de fond – de les questionner de façons auxquelles ils n’auraient pas pensé eux-mêmes. Je crois que le langage créatif et les talents à bien poser les questions d’un praticien EFT sont inestimables pour permettre au processus de se dérouler en douceur. Le mariage de l’EFT et de la PNL est une union puissante et efficace.

“Même si vous êtes sur la bonne voie, vous allez vous faire écraser si vous vous contentez de rester assis là”.

C’est comme ça que je vois mon rôle; soutenant les gens tout au long de leur cheminement, étant un canal serein pour le déroulement du travail – étant consciente des moments où ils font fausse route et les ramenant gentiment sur le chemin, cherchant ces schémas, les aidant à les examiner et à gagner de nouvelles compréhensions et perspectives.

L’auto-sabotage et notre tendance à nous mettre en travers de notre propre chemin peuvent nous faire croire que l’EFT ne fonctionne pas. L’inversion psychologique va et vient, et là encore, les bonnes capacités à formuler et la créativité du praticien peuvent être inestimables pour surmonter ces défenses inconscientes. La méthode choix de Patricia Carrington est un magnifique outil à enseigner à votre client. Un choix inspiré et bien formé est un véritable cadeau.

Reformulation
Un autre rôle du praticien, c’est de reformuler ce qu’il dit – offrant au client une perspective différente sur son problème, toujours grâce à cette capacité à utiliser une formulation créative.
Il peut s’agir d’un moment charnière où tout le problème s’effondre, mais il dépend plus des capacités et du timing. Même la personne la plus douée pour reformuler peut rencontrer des difficultés lorsqu’il s’agit de le faire pour elle-même. L’inversion psychologique peut la maintenir dans un état de résistance à accepter ses propres mots et des re-formulations aux mauvais moments ramèneront au mieux des croyances négatives à la surface.

Tapoter ou être tapoté

Autant que possible, j’aime tapoter sur mes clients* durant les séances – bien que je vérifie toujours qu’ils ont l’expérience des tapotements sur eux-mêmes lors qu’ils quittent mon cabinet, de manière à ce qu’ils puissent continuer le travail chez eux. Personnellement, j’ai l’impression que tapoter sur quelqu’un est extrêmement puissant car il semble que cela crée une sorte de circuit énergétique entre le client et moi et que nous sommes “un” à ce moment-là. Je pense que cela augmente l’intuition et c’est également très rassurant pour le client. Plus simplement, cela enlève “l’anxiété de la performance”, le besoin de bien faire, qui peut être présent.

Cependant, il n’y a pas de règles strictes et ce n’est pas approprié dans toutes circonstances.
C’est un choix personnel et la majorité des praticiens EFT tapotent en même temps que leurs clients et obtiennent d’excellents résultats.

Je ressens également cette boucle énergétique lorsque je travaille au téléphone, bien que cela soit plus difficile à expliquer puisqu’il n’y a pas de contact physique. Je crois que fermer le canal visuel pour se concentrer sur le canal auditif intensifie en quelque sorte nos récepteurs de l’audition et que nous entendons bien plus que ce que nous réalisons, à travers l’intonation, la respiration, etc… Un observateur expérimenté qui calibre la physiologie de son client ajoute une dimension supplémentaire à la dynamique de guérison.

En conclusion, je vois le rôle d’un praticien EFT, non pas comme quelqu’un qui “répare” le client mais comme quelqu’un qui est partie prenante d’une équipe de guérison. Le travail que nous faisons ensemble ressemble à une danse, qui se déroule de manière rythmique et fluide. Essayez d’abord l’EFT pour vous-mêmes – vous obtiendrez probablement des résultats fantastiques. Téléchargez le manuel de Gary Craig** (vous pouvez me le demander par e-mail, il est gratuit et je vous enverrais le lien pour le télécharger) et étudiez-le, cela pourra peut-être vous suffire. Si vous trouvez que vous atteignez un point où vous semblez être bloqué, alors demandez de l’aide, recherchez un praticien sur un annuaire et sélectionnez la personne qui vous parle le plus – la connexion entre vous commence déjà à ce stade.

Emma Roberts est maître-praticien EFT et formateur, membre de l’association anglaise AAMET. Elle est également hypnothérapeute et maître-praticien PNL. Elle consulte et forme (principalement) dans le Sud-Ouest de Londres; elle est spécialisée dans le cancer, les troubles de la fertilité, les traumas et abus sexuels.
Son site : http://www.theeftcentre.com

Source: http://eftinfos.blogspot.com
Traduction: Louis Szabo www.louisszabo.com

* Tout comme Louis Szabo, praticien EFT et traducteur de cet article, je ne partage pas ce point de vue. Je préfère autant que possible privilégier l’autonomie de mes clients et les laisser tapoter eux-mêmes. Christine Blanchet.

** Vous pouvez trouver le manuel de Gary Craig sur le site de Louise Gervais: www.wisdomofbeing.com/manuelEFT.html